Automne musical à la Philharmonie. Article critique rédigé par les élèves de 2nde STD2A

Mardi 13 octobre 2020, nous avons eu le privilège d’assister à la dernière répétition de l’Orchestre national d’Ile-de-France avant le concert prévu pour le soir même. Dans un premier temps, le médiateur nous a présenté les deux œuvres du Voyage d’automne : la Symphonie n° 2 de J. Brahms et le Concerto pour cor n° 3K447 de W. A. Mozart.

Puis il nous a expliqué les particularités de la salle Pierre Boulez, conçue par Jean Nouvel : créée de manière dissymétrique, mais assurant partout une excellente réverbération du son, elle permet au public d’entourer l’orchestre, et à ce dernier de profiter pleinement des applaudissements.

Les musiciens sont ensuite arrivés de part et d’autre de la salle, se sont installés à leur place, et ont commencé à s’échauffer chacun de leur côté. Puis le « la » a été donné, pendant que le chef d’orchestre, Case Scaglione, prenait place face aux interprètes. La répétition pouvait alors débuter.

Tel un marionnettiste, le chef d’orchestre dirigeait avec précision et rigueur les groupes d’instruments, mémorisant au fur et à mesure les passages à faire retravailler.

Nous avons été surpris par certaines des corrections demandées à propos du rythme ou de l’intensité : parfois, les musiciens devaient rejouer à de nombreuses reprises un enchainement ou quelques mesures, jusqu’à ce que le chef d’orchestre obtienne satisfaction, mais nous avions du mal à distinguer la version finale de la version initiale !

Lorsque le corniste Stefan Dohr est intervenu, pour la seconde partie de la répétition, il n’a en revanche jamais été corrigé, ce qui semblait témoigner de sa virtuosité.

L’ensemble de la répétition s’est avéré être pour nous, bien que novices, agréable, impressionnant et instructif. Nous avons apprécié la qualité exceptionnelle des musiciens et des pièces jouées, ainsi que la finesse et l’efficacité de la communication entre le chef d’orchestre et chacun des interprètes.