Julien Benayoun et Charlotte Blanchard sont deux designers qui se sont associés pour fonder le studio “Bon Sens, Low Tech et design”, dont le but est de rendre accessible les objets low-tech et accompagner les changements d’habitude en douceur grâce au design. Pour ce projet, ils accompagnent les étudiants de première année.
La ou les low-tech, mot à mot basses technologies, ou technologies « appropriées » sont un ensemble de technologies et de logiques visant la durabilité forte, la résilience collective et la transformation culturelle.
La low-tech n’est pas une démarche technophobe mais bien technocritique, elle pose la question du juste dosage technologique. Autrement dit, en opposition à l’obsession de la high-tech, cette démarche incite avant tout au techno-discernement. On parle avant tout de démarche low-tech, parce qu’à l’heure actuelle elle exclurait sinon une trop grande majorité des biens et des services et ce alors que l’objectif principal de la low-tech est d’initier un mouvement global en inspirant le maximum de personnes, ceci afin de baisser le plus rapidement possible notre empreinte écologique et anticiper la descente énergétique et matérielle des années et des décennies à venir.
L’équipe a déjà engagé des recherches sur la question de la cuisine Low Tech et notamment la conservation des aliments. Nous sommes invités à proposer des réponses et des pistes supplémentaires sur la question du garde-manger low-tech.
Légumes et fruits ne sont pas qu’une seule grande catégorie homogène. Chacun a ses préférences et a besoin d’être conservé dans la bonne atmosphère pour durer longtemps dans de bonnes conditions. Différents environnements (ou ambiances) ont été identifiées pour conserver les fruits et légumes sans nécessairement les mettre dans un frigo électrique.
Les étudiants ont proposé différentes pistes de réponses adaptées à des contextes variés (urbain, rural, pour une famille, un couple ou une colocation, avec un accès extérieur, un potager, une cuisine déjà installée ou à concevoir entièrement).
Projet encadré par Camille Bosqué et Vincent Rossin