Le tournage d’art s’appuie sur les techniques du tournage manuel du bronze tel qu’on le pratique depuis le XVème siècle .Une fois le geste maîtrisé, il autorise le travail de la quasi-totalité des matières d’œuvre propres aux métiers d’art : bois et dérivés, métaux, minéraux, matières plastique et organiques…Les élèves ont ainsi de nombreux débouchés : soit vers le métier lui-même (entreprises de bronze d’art et d’orfèvrerie, bijouterie, restauration d’ancien) soit, vers les nombreux secteurs de la création appliquée : prototypage, design d’objet, effets spéciaux et décors dans les métiers du spectacle, bureaux d’études techniques… domaines qui mettent tous à profit sa très grande polyvalence.
Par la pratique du tournage d’art, l’étudiant apprend à utiliser les différents outils liés à l’univers du tour manuel. Il découvre ainsi, sur des pièces classiques, des gestes patrimoniaux, toujours accompagnés des données technologiques et culturelles les justifiant, et qui lui donnent, à terme, les moyens d’asseoir ses propres projets de création sur la parfaite maîtrise de son art.
Bénéficiant d’un geste rapide propice à la multiplication des expériences, il dispose, en fin de formation, d’un profil technique autant qu’artistique ouvrant sur de très nombreux débouchés directs : différents secteurs du bronze d’art, luminaire, orfèvrerie, arts de la table… ou indirects : décors de spectacle, assistance proto design, soclage, vitrine, micro mécanique, fonderie… De par sa polyvalence, le tourneur d’art peut aussi, (et moyennant une poursuite d’étude), se spécialiser dans le design industriel, l’expertise et la restauration d’ancien, la lutherie, la bijouterie, l’ingénierie, la lunetterie, etc…
Pour pleinement réussir sa formation, le futur professionnel doit faire preuve de curiosité, de rigueur et d’organisation, ainsi que de l’ouverture nécessaire au repositionnement du métier face aux enjeux contemporains.